Le promoteur: Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS)

Étude CARDIA : étude visant à étudier les marqueurs biomoléculaires de sensibilité à la chimiothérapie périopératoire chez des patients ayant un adénocarcinome du cardia ou de l’estomac. Le cancer de l’estomac reste le deuxième cancer digestif en incidence en France. Son pronostic reste médiocre avec une survie globale à 10 ans d’environ 20 % en raison d’un diagnostic tardif. Parmi les traitements du cancer de l’estomac, on utilise souvent les chimiothérapies palliatives. Certains sous-types de cancers gastriques et du cardia, tels qu’un adénocarcinome ou une linite gastrique avec des cellules disséminées, répondent faiblement à une chimiothérapie périopératoire et certains d’entre eux ne répondent pas à la chimiothérapie standard. Dans ces cas, la chimiothérapie pourrait retarder la possibilité d’avoir une chirurgie. Par conséquent, il y a une nécessité de trouver des marqueurs pronostiques de la sensibilité à la chimiothérapie standard pour identifier si les patients seront répondeurs ou non répondeurs au traitement. L’objectif de cette étude est d’étudier les marqueurs biomoléculaires de sensibilité à la chimiothérapie périopératoire chez des patients ayant un adénocarcinome du cardia ou de l’estomac. Les patients auront des biopsies au moment du diagnostic pour l’étude des marqueurs biomoléculaires de sensibilité à la chimiothérapie périopératoire pour déterminer s’ils seront des bons ou des mauvais répondeurs à la chimiothérapie périopératoire. Les patients seront suivis pendant 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude PRI 2015 : étude de phase 4 randomisée visant à comparer la tolérance des biopsies par voie transpérinéale associées à l’imagerie par résonance magnétique aux biopsies échoguidées par voie transrectale chez des patients ayant des complications post-interventionnelles. Le cancer de la prostate prend naissance dans les cellules de la prostate et il est d’évolution lente, mais il peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. L’adénocarcinome représente 95 % des cas de cancer de la prostate et se développe à partir des cellules glandulaires produisant le mucus et le liquide prostatique qui se mélangent aux spermatozoïdes et à d’autres composants pour former le sperme. La réalisation de biopsies de la prostate est le seul moyen de confirmer le diagnostic du cancer de la prostate et d’envisager les modalités de traitement. Ces biopsies peuvent être réalisées par voie transpérinéale ou transrectale. L’objectif de cette étude est de comparer la tolérance des biopsies par voie transpérinéale associées à l’imagerie par résonance magnétique aux biopsies échoguidées par voie transrectale chez des patients ayant des complications post-interventionnelles. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe auront une biopsie de la prostate transpérinéale (à travers le péritoine), guidée par imagerie par résonance magnétique (IRM). Les patients du deuxième groupe auront une biopsie de la prostate par voie transrectale (via le rectum) échoguidée (suivi par échographie). Les patients seront suivis pendant 1 an.

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Étude CineDoxo : étude pilote de phase 4 évaluant la cinétique de la distribution de l'émulsion par chimioembolisation transartérielle conventionnelle à la doxorubicine-lipiodol (c-TACE) dans le micro-environnement tumoral. Le carcinome hépatocellulaire est le cancer "primitif" du foie le plus courant. C’est la 5ème cause de cancer dans le monde.il se développe à partir des cellules du foie. il survient dans la grande majorité des cas sur un foie qui est déjà endommagé par une maladie chronique et présente une cirrhose, notamment une hépatite b, hépatite c et une intoxication alcoolique. le traitement de référence cancer du foie peut être la chirurgie par l’ablation d’une partie du foie ou la greffe d'un nouveau foie et la chimioembolisation. On a recours à la chimioembolisation transartérielle pour réduire la taille des tumeurs du foie et maîtriser celles-ci. Ce traitement consiste à bloquer l’apport en sang de la tumeur hépatique et à administrer de la chimiothérapie directement dans la tumeur. L’embolisation ou obstruction temporaire permet d’augmenter l'efficacité du produit. La doxorubicine est un antibiotique qui bloque la synthèse de l’ADN. La doxorubicine est associée à un produit graisseux et hydrophobe. La doxorubicine peut être reconstituée en solution aqueuse saline ou en produit de contraste iodé. L’objectif de cette étude est d’évaluer la cinétique de la distribution de l'émulsion par chimioembolisation transartérielle conventionnelle à la doxorubicine-lipiodol dans le micro-environnement tumoral. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront une chimioembolisation transartérielle conventionnelle à la doxorubicine-lipiodol reconstituée en produit de contraste iodé iso-osmolaire. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront une chimioembolisation transartérielle conventionnelle à la doxorubicine-lipiodol reconstituée en une solution aqueuse saline normale. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 1 an.

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Etude HUS 5970 : étude prospective, randomisée visant à étudier l’effet d’un programme d’entraînement physique personnalisé associé à un programme d’entrainement mental par pleine conscience (Mindfulness based stress reduction: MBSR) sur les capacités physiques et la qualité de vie des patientes ayant eu une chimiothérapie pour traiter un cancer du sein. Plusieurs travaux scientifiques ont conclu qu’une activité physique régulière démarrée après le diagnostic de cancer du sein diminue significativement la progression du cancer et les risques de récidives. L’activité physique pratiquée pendant le traitement améliore la qualité de vie, l’état psychologique, les capacités physiques et les chances de guérison des femmes ayant un cancer du sein. L’entraînement mental en pleine conscience est une méthode psychologique de gestion des ruminations mentales et des émotions. Il permet de mobiliser des ressources intérieures et d’adapter la réponse face au stress, à l’anxiété et aux ruminations mentales. Il entraîne des bienfaits psychologiques et physiologiques mesurables et durables. L’objectif de cette étude est d’étudier l’effet d’un programme d’entraînement physique personnalisé associé à un programme d’entraînement mental, sur les capacités physiques et la qualité de vie de patientes ayant eu un traitement par chimiothérapie pour un cancer du sein. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en 4 groupes : Les patientes du premier groupe auront un entraînement physique seul. Les patientes du 2ème groupe auront les deux types d’entraînement (physique et mental). Les patientes du 3ème groupe auront un entraînement mental seul. Les patientes du 4ème groupe n’auront aucun entraînement. Il y aura 5 visites d’une durée de 30 minutes à 2 heures, avant et après une période de 8 semaines d’entraînement physique et/ou mental par pleine conscience (MBSR). Les patientes complèteront 3 questionnaires de qualité de vie avant et après les 8 semaines d’entraînement. Des examens cardiologiques et des bilans sanguins seront effectués avant et après les 8 semaines d’entraînement. 2 examens radiologiques du cerveau par imagerie à résonance magnétique (IRM) seront réalisés à la 2ème semaine et à la fin de l’étude. La durée de l’étude pour les patientes sera de 13 à 14 semaines.

Essai ouvert aux inclusions

Etude HUS 5970 : étude prospective, randomisée visant à étudier l’effet d’un programme d’entraînement physique personnalisé associé à un programme d’entrainement mental par pleine conscience (Mindfulness based stress reduction: MBSR) sur les capacités physiques et la qualité de vie des patientes ayant eu une chimiothérapie pour traiter un cancer du sein. [essai clos aux inclusions] Plusieurs travaux scientifiques ont conclu qu’une activité physique régulière démarrée après le diagnostic de cancer du sein diminue significativement la progression du cancer et les risques de récidives. L’activité physique pratiquée pendant le traitement améliore la qualité de vie, l’état psychologique, les capacités physiques et les chances de guérison des femmes ayant un cancer du sein. L’entraînement mental en pleine conscience est une méthode psychologique de gestion des ruminations mentales et des émotions. Il permet de mobiliser des ressources intérieures et d’adapter la réponse face au stress, à l’anxiété et aux ruminations mentales. Il entraîne des bienfaits psychologiques et physiologiques mesurables et durables. L’objectif de cette étude est d’étudier l’effet d’un programme d’entraînement physique personnalisé associé à un programme d’entraînement mental, sur les capacités physiques et la qualité de vie de patientes ayant eu un traitement par chimiothérapie pour un cancer du sein. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en 4 groupes : Les patientes du premier groupe auront un entraînement physique seul. Les patientes du 2ème groupe auront les deux types d’entraînement (physique et mental). Les patientes du 3ème groupe auront un entraînement mental seul. Les patientes du 4ème groupe n’auront aucun entraînement. Il y aura 5 visites d’une durée de 30 minutes à 2 heures, avant et après une période de 8 semaines d’entraînement physique et/ou mental par pleine conscience (MBSR). Les patientes complèteront 3 questionnaires de qualité de vie avant et après les 8 semaines d’entraînement. Des examens cardiologiques et des bilans sanguins seront effectués avant et après les 8 semaines d’entraînement. 2 examens radiologiques du cerveau par imagerie à résonance magnétique (IRM) seront réalisés à la 2ème semaine et à la fin de l’étude. La durée de l’étude pour les patientes sera de 13 à 14 semaines.

Essai clos aux inclusions